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25 septembre 2014

Rappel 2007

Après une campagne interne au sein du PS, après plusieurs débats entre les trois prétendants à l’investiture, après un vote démocratique, une première dans notre pays, j’ai été désignée par une importante majorité de voix, candidate du PS à l’élection présidentielle

Dès ma désignation, j’ai annoncé l’organisation un peu par tout en France de débats participatifs au cours desquels je souhaitais « prendre le pouls » du pays, écouter le plus grand nombre possible des français, qui restent, à mon sens, les meilleurs experts dans leurs propres problèmes.

Mieux que les rapports officiels, mieux que la lecture de la presse ou l’écoute des médias, les discussions en direct avec les français, pensais-je, allaient me permettre de consolider mes convictions sur la situation de la France sous le quinquennat de la droite et me donner de nouvelles idées sur les solutions à apporter aux graves problèmes que les gouvernements successifs de M Raffarin et de Villepin n’ont pas su résoudre mais, au contraire, ils ont aggravés, chômage, emploi, sécurité, éducation, ordre social, justice, famille, jeunesse, logement, etc…

J’ai voulu faire de cette période préliminaire à la campagne présidentielle, une période d’écoute. J’ai beaucoup écouté, j’ai, en même temps esquissé quelques propositions concrètes, j’ai fait quelques voyages à l’étranger pour me rendre compte par moi-même de la situation internationale et surtout de la manière dont l’action de la France était perçue, appréciée, à l’extérieur. N’étant pas en responsabilité directe des affaires de la nation, il est, il me semble, facilement compréhensible que je ne puisse pas me fier aux éventuelles informations ni de notre ministre des affaires étrangères ni d’aucun membre du gouvernement.

Je reviendrai plus lin sur les messages très intéressants que j’ai reçu des français dans mon tour du pays.

Je souhaite au préalable commenter ce que les diverses composantes de ce que le candidat de la droite appelle « la machine de guerre »( l’appellation même présage de son esprit démocratique)  et une certaine presse parisienne, friande de petites phrases et totalement asservie à des idées qui ne sont pas les miennes et qui n’ont jamais contribué à grandir le débat démocratique, ont appelé les bourdes.

1) Cela a commencé suite à la réponse que j’ai faite à un journaliste qui m’interrogeait sur l’entrée de la Turquie en Europe. J’ai répondu : « je me rangerai à l’opinion du peuple français. »

De négociations ont été ouvertes entre l’Europe et la Turquie sur une éventuelle entrée de ce pays dans l’Union européenne. Certains principes préalables, certaines conditions, loin d’être réunies aujourd’hui ont été exigées pour continuer à discuter. Je ne reviendrais pas dessus. Dans l’hypothèse la plus favorable tous les spécialistes en la matière s’accordent sur un délai minimum de 15/20 ans avant que l’entrée de la Turquie dans l’union puisse être envisagée. C’est, donc, pour moi une question qui n’est pas d’actualité. D’autre part, même si  la France est pays fondateur et parmi les principaux animateurs de l’Europe, son avis n’est pas déterminant dans ce dossier. Il m’a de ce fait semblé logique de ne pas me prononcer, me limitant à me remettre à l’avis du peuple français au moment venu, puisque un referendum devra avoir lieu quand la question sera d’actualité.

J’ai été d’autant plus surprise de l’apparent tollé que ma réponse a pu susciter que, au sein du gouvernement actuel de notre pays, une opposition frontale sur le sujet existe entre le président de la république, son premier ministre, le parti majoritaire, très partagé sur le sujet et le numéro deux du gouvernement, président du parti et candidat aujourd’hui à la présidence de la république.

Cette polémique s’inscrit, en réalité, dans la démarche intentionnelle de dénigrement entreprise à mon encontre par les éléments que je viens de citer, au service de l’ambition personnelle du ministre de l’intérieur. Si je suis élue à la présidence de  la République, et chaque fois que la question se posera, je saurai, soyez-en certains, après analyse approfondie des circonstances du moment, non seulement exprimer de façon claire mon sentiment mais agir auprès de nos partenaires européens pour que ensemble nous puissions prendre la meilleure décision dans l’intérêt de l’Europe et surtout dans l’intérêt de  la France.

2) Mon voyage au Moyen Orient. Il m’aura permis d’observer une situation que je considère très dommageable pour les parties concernées, Israël, Palestine, Liban et très dangereuse pour la paix mondiale. J’ai reçu de la part de mes différents hôtes un accueil chaleureux et cordial, j’ai pu avoir des entretiens éminemment instructifs et positifs avec les uns et les autres, j’ai pu même constater un certain désenchantement de quelques-uns sur le rôle assez mitigé et fluctuant de la France ces derniers temps.

Il m’a été reproché, en bref, d’avoir écouté sans réagir, un représentant du Hezbollah, qui aurait qualifié de Nazi le peuple d’Israël.

Au-delà de l’explication sur l’incident de la traduction dont nous avons été victimes monsieur l’Ambassadeur de la France, pas acquis du tout, vous vous en doutez bien, à ma cause, explication qui aurait dû amplement suffire, je tiens à ajouter une explication supplémentaire.

J’étais au Liban comme observatrice, à l’écoute, à la recherche d’informations, en quête d’opinions des uns et des autres dans le but bien précis de me faire une idée sur la situation par moi-même, en aucun cas je n’étais la représentante de la France, avec obligation de réagir d’une manière ou d’une autre.

Le seul qui aurait pu réagir c’était notre ambassadeur, il ne l’a pas fait et à très juste titre, selon je viens d’expliquer.

Mais je dois ajouter encore un élément de réponse aux chantres  de la pensée unique et du politiquement correct qui sévissent dans le microcosme parisien.

Premièrement, voyant de si près les effets des attaques israéliens au Sud Liban, voyant le massacre d’hommes, de femmes, d’enfants, oui, d’enfants, la désolation d’un paysage rasé, des images horribles, d’une cruauté et d’une dureté insupportables,  pratiquement impossibles à imaginer, voyant ce désastre, je comprends que un père, une mère, un responsable politique, soit-il d’un mouvement qui ne nous inspire aucune sympathie, bien au contraire, puisse appliquer au responsable d’un tel forfait les qualificatifs les plus insultants. Il y a de moments, il y a des images, qui peuvent expliquer, sinon justifier certaines réactions.

Deuxièmement, et cela est valable également pour le mouvement Hamas, que je regrette de ne pas avoir pu rencontrer : Ces deux mouvements, dont nous n’approuvons pas toujours les méthodes ni l’action, sont nés en réponse à une politique israélo-américaine, qui, in fine, leur refuse le droit d’existence, le droit à une patrie.

En analysant en profondeur et en relisant l’histoire de ce conflit qui dure depuis des années, si nous nous rappelons de notre propre histoire,  ces mouvements, dont les méthodes ne sont pas plus cruelles que celles de leurs adversaires,  pourraient être plus logiquement, assimilés à notre résistance qu’à de mouvement terroristes.

En tout cas, si je suis élue présidente de la république, après m’être entretenue avec les responsables des deux camps, et après les avoir entendu avec beaucoup d’intérêt, je peux vous certifier que l’action de la France dans l’issue ce conflit sera déterminante.

 

3)

La Chine

Je ne ferai pas de commentaire sur le néologisme de la bravitude. Seulement un mot. Voulant rendre hommage depuis un site symbolique s’il en est, à mon idole Aimé CESAIRE, j’ai lui ai fait un clin d’œil avec ce mot, en référence respectueuse et amicale à la Négritude, qui loin de susciter une telle polémique, est resté comme la référence en matière de réflexion sur l’esclavage et autres avatars de la civilisation moderne.

La même presse parisienne, les mêmes rapaces de la « machine de guerre », se sont emparés du néologisme, affichant du coup un total manque d’humour, m’accusant de tous les crimes de lèse langue française, que je comprends, domine et respecte pour le moins autant que n’importe lequel de ces « Cato Censores » de l’aéropage parisienne.

Deuxième accusation, en apparence plus grave, la phrase que j’ai prononcée sur la justice chinoise, m’adressant aux entrepreneurs français opérant en Chine, la voici : «  J’ai rencontré un avocat d’affaires qui me disait que les tribunaux chinois étaient souvent plus rapides que les Tribunaux Français ».  Et je continuais : Avant de donner de leçons aux autres regardons d’abord  les éléments de comparaison.

Je m’étais fixé comme devise  en allant en Chine, de ne pas arriver en « donneuse de leçons ». Les chinois, peuple fondamentalement différent de nous, avec une civilisation dont les valeurs sont souvent très différentes des nôtres, admettent très mal toute sorte d’ingérence dans leur comportement politique, commercial, intellectuel, social.

Cela ne m’a pas empêché d’intervenir en faveur de certaines personnes qui sont en difficulté, tout en prenant soin de ne pas provoquer chez mes interlocuteurs des possibles réactions qui pourraient s’avérer contraires au but de ma démarche.

Cela ne m’a pas empêché non plus d’exprimer publiquement l’attention spéciale que la Franceattache au respect des droits fondamentaux dans le monde.

Toujours dans le cadre du plus grand respect de ce pays qui m’accueillait et qui représente pour la France, ne l’oublions pas, un objectif commercial de première importance.

Quel n’aurait pas été le tollé des censeurs de service si d’aventure j’avais osé critiquer la gestion chinoise des valeurs qui nous sont chères et dont nous sommes des ardents défenseurs !!!

J’entends d’ici les voix des « détenteurs de la vérité » sur les effets désastreux de ma visite, sur mon ingérence qui gênerait l’action française, sur la mauvaise image que j’aurais donné de la France, sur l’offense que j’aurais faite à nos amis les chinois etc, etc !!!

S’agissant d’une intervention adressée aux entrepreneurs français présents en chine, j’ai souhaité, en rappelant cette phrase anodine, nous parlions de commerce pas de morale politique, aiguillonner l’orgueil de nos représentants, leur faisant remarquer que, souvent, pendant que nous perdons notre temps en discussions et en débats philosophiques, nos amis américains, allemands et autres, nous raflent les marchés.

Si les toujours honorables détenteurs du monopole de la pensée et de la vérité politique n’ont pas compris, tant pis pour eux.

J’ajouterai un dernier mot : Si je suis élue présidente de la République, je veux que nos entreprises sachent que la France augmentera de façon considérable le volume d’affaires avec le peuple chinois, qui est en train de devenir une de toutes premières puissances économiques du monde et demandeuse de notre savoir-faire et d’une coopération accrue avec nous.

Je veux que nos entreprises sachent également que je serai chaque fois que cela sera nécessaire, à l’écoute de leurs projets et prête à leur fournir toute l’aide nécessaire dans la conquête de cet immense marché.

Je rajouterai à leur intention la chose suivante : En reformant en profondeur le financement de la dépense sociale par une refonte totale des charges sur les salaires, je donnerai aux entreprises l’air dont les entreprises se plaignent de manquer, par la voix de leur représentante, qui, elle, n’en manque pas. Je fais entièrement confiance aux entreprises françaises, j’ai pris très clairement conscience de leurs problèmes et de leurs difficultés. J’agirai en conséquence. J’espère qu’elles prendront à leur tour conscience du besoin d’établir un nouveau mode de relations entre les employeurs et les salariés, ce qui permettra aux unes et aux autres de mieux faire fructifier nos talents et l’enthousiasme de tous au service de l’intérêt général.

Je laisserai les questions de sémantique et les prises de position doctrinaires à ceux qui de loin affichent tant de courage et de justesse dans leurs propos, préférant agir aux cotés de nos entreprises qui feront preuve de dynamisme économique et de courage dans cette lutte féroce qui représente le marché de la Chine.

4)

La Corse

Au-delà du fait de m’être fait piéger par un humoriste qui a fait preuve d’un certain talent, dommage qu’il le mette au service de telles bassesses, j’ai exprimé une opinion qui, hélas, j’ai entendu souvent en parcourant la France. Jedois ajouter que dans la majorité des cas, en parlant du terrorisme corse, les français font systématiquement référence à l’action déplorable de notre ministre de l’intérieur en Corse, mettant l’accent sur la théâtralisation, sur les mises en scène minables de son action politique, comme l’arrestation très minutieusement préparé de Yvon Colonna et quelques autres événements qui, s’ils n’étaient pas si graves, prêteraient facilement à rire.

Je tiens à préciser que si je suis élue présidente de la république, je compte m’occuper personnellement à coté de mon ministre responsable, du dossier corse.

La Corse, notre île de beauté, fait partie intégrante de la nation française et je compte donner à tous les corses l’envie de rester français et les moyens de faire que leur île devienne plus que jamais, l’Ile de beauté, beauté environnementale, beauté sociale, beauté humaine,  par le développement de son commerce, de son industrie, de son tourisme, de ses traditions et de sa culture.

5) Les sous-marins  

La dernière en date des opérations lynchage médiatique concerne la question sur les sous-marins. A une question futile, une réponse dédaigneuse. Ne voulant pas polémiquer sur un sujet qui a donné quelques soucis à notre ministre de la défense, qui n’a jamais pu nous dire combien et lesquels de nos sous-marins étaient opérationnels, qui a souhaité favoriser la construction d’un nouveau porte-avions, qui a toujours mélangé notre propre défense et la défense européenne, j’ai répondu à cette question en disant : nous en avons un. Le journaliste a insisté, sept. « Si vous voulez, lui ai-je répondu. En réalité la France dispose d’un seul sous-marin opérationnel, mais dans n’importe quel cas, la question reste inutile et la réponse en est de même.

Dans la situation actuelle de paix en Europe où le risque pour la France d’être attaquée reste minime, sauf en termes de terrorisme, j’ai de projets très précis et des idées très claire sur le rôle que notre armée devra jouer à l’avenir sur la protection civile du pays, sur l’encadrement des jeunes en difficulté, sur la collaboration que je souhaite très étroite entre les différents corps d’armée et la gendarmerie nationale.

Je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour la création d’une défense européenne commune, seule garantie et seul argument de poids sur la scène internationale en termes d’influence. Une défense commune nous permettra de moderniser nos structures, notre matériel, nos hommes et de pouvoir en toute circonstance assurer la mobilisation de contingents suffisamment efficaces dans le maintien de la paix.

J’irai même jusqu’à envisager une collaboration avec les pays de l’Est, Ukraine, Russie et d’autres dans la recherche d’une paix durable et d’une coexistence amicale de tous les pays de l’ancienne Europe.

Nous ne pourrons pas, tout en gardant nos alliances avec nos amis américains, continuer à être en totale dépendance d’un chef d’état comme Georges Busch, capable de se lancer, contre l’avis de la plupart de ses alliés, dans de conflits tels que la guerre en Irak, qui mettent en péril la paix mondiale au seul service d’intérêts partisans.

Je crois avoir suffisamment expliqué ces quelques incidents et j’espère avoir mis fin à toutes ces basses polémiques qui ne contribuent guère à élever le débat de fond dans la campagne. Pour ma part je n’y reviendrais pas dans l’avenir, je laisse à mes adversaires le plaisir de malaxer à satisfaction toutes les questions byzantines qui semblent les divertir.

Nous entrons de plein pied dans la vraie campagne présidentielle au cours de laquelle j’attends de mon adversaire principal et toujours ministre en fonctions un débat de fond projet contre-projet.

J’ai annoncé tout au long des semaines passées des propositions concernant les principaux sujets de préoccupation des français et les solutions que je compte apporter.

En faisant mes propres propositions je me dois de commenter celles de mon adversaire, que je qualifie de populistes, irréfléchies, de pure complaisance, et très souvent pour ne pas dire toujours, inadaptées.

NS s’adresse avec une impudeur et une désinvolture choquantes aux électeurs de gauche, aux enseignants, aux travailleurs, aux défavorisés, débitant une interminable kyrielle de promesses tous azimuts, au gré de son auditoire, plus fantaisistes les unes que les autres et dont le chiffrage sérieux dépasserait  les 150 milliards d’euros.

NS annonce le non remplacement d’un fonctionnaire partant en retraite sur deux. En même temps il annonce aux enseignants qu’il va s’occuper de leur cas, il ne croit pas si bien dire et j’espère que les enseignants ne se laisseront pas charmer par le chant du «  syrène ».

Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux suppose la suppression de plus de 10.000 emplois dans l’enseignement dans les cinq prochaines années. Sans commentaires. Il va s’occuper de leurs carrières, il va les considérer, contrairement à ce que d’après lui, est en train de faire le gouvernement actuel.

L’actuel ministre de l’éducation national est l’objet de critiques ouvertes parce qu’il mène, de l’appréciation de NS, une politique anti enseignants. Il parle même d’injustice envers les enseignants.

NS a un vrai discours d’opposition. Il émet envers le gouvernement actuel plus de reproches que l’opposition, il suffit de l’écouter. Il n’épargne personne Inspiré par son ambition démesurée de pouvoir, il critique tout, y compris l’action du ministre de l’intérieur !!! Il propose tout, il se réclame de tout et de son contraire, bref, son discours est non seulement pas crédible mais insultant pour ses amis. La passivité du président de la république, du premier ministre et même de nombreux de ses « amis politiques » est surprenante. Avec un discours qui n’est pas sans nous rappeler certains mouvements de la première moitié du siècle dernier, relayé par la cohorte des déçus du Chiraquisme, NS  est arrivé à méduser une majorité de responsables dans le parti chiraquien, les quelques rares résistants se limitant à de critiques voilées.

Il fait revivre le célèbre concept des amis de 30 ans. Dans sa schizophrénie électorale, dans sa démarche congénitale de trahison il finit par trahir, non seulement sa famille politique, mais sa propre action. Pour cela il annonce à grand renfort de tambours et trompettes qu’il a changé. Ce n’est plus le NS, ministre de l’intérieur, mettant le feu aux banlieues, ce n’est pas le NS des racailles, ce n’est plus l’homme au karcher, ce n’est plus le NS de la détection des criminels dès l’âge de trois ans, ce n’est plus l’homme de Neuilly.

Il a changé. Dans son discours d’investiture il  répète, pas moins de quinze fois, J’ai changé. Comme s’il avait besoin de  se persuader lui-même de cette mue, de ce miracle, de ce reniement, comme s’il voulait que l’on oublie le NS d’hier, celui qui a trahi ses amis, celui qui a fait de la répression son seul instrument de gouvernement, celui qui aura vendu nos réserves pour alimenter les caisses des monopoles capitalistes, celui  qui aura dressé les français les uns contre les autres, celui qui a toujours méprisé la France d’en bas au profit de quelques nantis.

Le nouveau NS s’improvise homme de gauche, attentif aux problèmes des plus défavorisés, soucieux de voir nos étudiants trouver de petits boulots, promettant à nos travailleurs de gagner plus en travaillant plus, oubliant volontairement de leur préciser que ce ne sont pas eux, mais les  patrons, qui décideront s’il convient ou pas de faire des heures supplémentaires.

Nous pourrions facilement résumer son programme, pourtant prolixe en discours creux, en deux phrases :

1)      «  Oubliez totalement mon action précédente ».

2)      «  Demain je raserai gratis ».

Je me permettrai de citer, à l’intention de cet homme qui, sans la moindre pudeur, ment aujourd’hui aux français, les paroles de Cicéron, ce magnifique créateur de l’humanisme, s’adressant a Catiline sur la tribune du sénat : » Quousque  tandem abutere, Catilina, patientia nostra ? Ubinam gentium summus ? Quam rempublcam habemus ? In qua urbe vivimus ?

Comme Cicéron je suis très inquièt. Cet homme, qui trahit, qui renie, qui promet, « est un train de nous préparer une drôle de république ».

Ce n’est pas par hasard que parmi ses valeurs essentielles il retient l’Autorité, qui dans ses lèvres est l’autoritarisme.

Il essaye de nous dire qu’il a changé, mais comme le dit si bien l’adage, Chassez le naturel…

Sur chacune de ses propositions nous avons la réponse adéquate : Il est impossible de régler le problème de l’emploi ni du travail en agissant sur le 10 % aléatoire des heures travaillées. Un salarié effectue 1650 heures de travail dans l’année, les heures sup ne représentent, dans le meilleur des cas, que le 10, voire le 11 % .

L’exonération des charges sur les heures sup, rien de tel pour que aucun employeur pense à embaucher. Je suis volontairement bref sur le sujet, tellement les arguments sont évidents.

Face aux propositions de NS, voila quelques unes des principales idées que je compte mettre en chantier dès le lendemain de mon élection :

Loi sur les femmes

Allocation familiale spéciale, accordée aux femmes enceinte à partir du 4e mois, dès leur premier enfant.

Allocation étudiants

Prime au projet familial et professionnel accordée aux jeunes

Augmentation généralisée de 5% des petits salaires ( en dessous de 1500 € nets).

ETc, ETC,

Mise en place de plusieurs plans nationaux, dont je donnerai de précisions tout au long de la campagne :

PNPE : Plan National pour le Plein Emploi

PNLT : Plan National pour un logement pour Tous

PNEN : Plan National pour l’Education Nationale

PNEE : Plan national de l’Excellence Environnementale

PNCT : Plan National de Circulation et Transports.

En clair, je demanderai à chacun des ministres du gouvernement de procéder, dans un délai très bref, avant les vacances d’été, à un inventaire exhaustif de la situation de chaque pan d’activité et de me soumettre un plan d’action avec objectifs et durée, chiffré, avec une étude de faisabilité.

L’action du gouvernement, je rappelle  ici à l’attention de tous les français la nécessité de nous donner en plus de leur confiance dans cette élection, une majorité au parlement qui nous permettra de mettre à exécution notre projet pour la France, aura comme point d’ancrage, comme base de fonctionnement, la commune. De la plus petite commune de France jusqu’à paris et les grandes villes, chaque maire, chaque conseil municipal sera mis à contribution pour la mise en œuvre de chaque mesure, emploi, logement, école, transports, infrastructures, sécurité, ordre.

Je veux redonner ses lettres de noblesse à l’action politique citoyenne. Nous avons dans chaque commune de France un nombre très important de femmes et d’hommes, connaisseurs de la réalité quotidienne dans leurs villages ou villes respectives, nous allons nous appuyer sur cette connaissance et sur leur sens civique pour que notre politique soit imprégnée du pragmatisme et du réalisme indispensable à son succès dans l’intérêt de tous.

Nous ne baserons pas notre action sur l’autoritarisme que nous découvrons en face, nous agirons en concertation avec les citoyens, après avoir écouté leurs revendications, leurs propositions, leurs souhaits, dans l’intérêt commun.

La démocratie participative continuera, les citoyens auront droit à la parole, nous nous refuserons à imposer des solutions d’autorité, issues exclusivement des appareils d’état ou d’organismes abstraits, agissant hors du temps et loin du terrain.

Concertation, dialogue, pragmatisme, ambition, enthousiasme, l’action politique exige et admet tout cela. Chaque citoyen doit être concerné par la vie de sa cité, chaque père ou mère de famille doit se sentir concerné par la vie de l’école de ses enfants,  chaque industriel doit se sentir concerné par la situation, besoins et atouts du marché local de l’emploi et du travail. Je veux rendre la France aux français, à tous les français, persuadée que c’est dans l’action commune et seulement dans l’action commune que nous trouverons les moyen de faire de notre France ce lieu de vie et convivialité dont nous rêvons tous. 

D’autres très nombreuses idées me viennent à l’esprit. Ne voulant pas, néanmoins, être trop lourd, j’arrête ici mes observations. Je reste à la disposition des équipes de campagne et à la votre pour toute éventuelle collaboration qui pourrait s’avérer utile.   

 

Posté par garyjustel à 12:18 - politique francaise (GAUCHE) - Commentaires [0] - Permalien [#]

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